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Après cinq années de négociations, souvent menées dans un climat tendu, le Professeur Frédéric Briand, Envoyé Spécial de S. A. S. le Prince Souverain pour la biodiversité marine, soutenu par la Mission de Monaco auprès des Nations Unies, est parvenu à faire reconnaître la vulnérabilité des grands prédateurs marins : baleines, dauphins, phoques, tortues marines et oiseaux de mer au sein de la résolution des Nations Unies sur les océans et le droit de la mer.
C’est la première fois, en effet, que ces espèces (dont certaines font l’objet de chasse controversée) reçoivent une attention particulière dans le cadre onusien.
Les obstacles ont pu être levés les uns après les autres sur la base d’arguments à la fois juridiques et scientifiques, que le Professeur Briand a développés et défendus.
Selon l’accord obtenu, l’ONU reconnaît que la conjonction des menaces tels que : les déchets plastiques, les collisions avec les navires, le bruit sous-marin, les contaminants persistants, les marées noires et l’abandon en mer de filets de pêche, a un impact, sérieux et préoccupant, sur les espèces marines qui occupent le sommet de la chaîne alimentaire.
Aussi, les États Membres des Nations Unies et les organisations internationales compétentes (entre autres l’Organisation Maritime Internationale, la Convention pour la Biodiversité, ou encore la Commission Baleinière Internationale) sont-ils appelés à coopérer et à coordonner leurs efforts de recherche afin de réduire les impacts de ce cocktail létal de menaces et préserver ainsi l’intégrité de l’écosystème marin.
Ce texte devrait être formellement adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies dans les prochains jours.