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« C’est la réalisation de cette dalle, véritable ouvrage de génie-civil, qui rend ensuite possible la mise en œuvre de la technique dite du « UP & DOWN ». Cette dernière permet de construire en simultané les étages supérieurs et les niveaux inférieurs accueillant le parking » précise Olivier Lavagna, Directeur des Travaux Publics.
Cette opération s’effectue par coulage en continu de béton sur une journée, au moyen d’une pompe et de camions de bétons. Pour des raisons logistiques, l’intervention sur site a été privilégiée via la partie haute de l’avenue Hector Otto.
Aussi, les camions de béton descendront en marche arrière l’avenue Hector Otto, depuis la moyenne corniche jusqu’à la pompe située au-dessus du rond-point. Le giratoire, emprunté notamment par les autobus de la ligne 3 (Fontvieille / Hector Otto, via CHPG) pourra ainsi être maintenu en service. Les camions sortiront également par la moyenne corniche.
Cette intervention nécessitera la fermeture de l’accès à l’avenue Hector Otto, depuis la moyenne corniche, de 9h jusqu’à 22hau minimum.
Six journées seront nécessaires pour la réalisation de la dalle. La première est programmée jeudi 31 marsprochain ; la seconde, mardi 12 avril. Les quatre dernières dates seront précisées ultérieurement, sachant que les travaux s’achèveront avant la fin du mois de mai 2016.
Tout sera mis en œuvre pour limiter les nuisances de l’opération et un suivi particulier des émergences sonores sera effectué.
Pour mémoire, la posidonie (Posidonia oceanica) est une plante à fleurs marine, endémique et emblématique de la Méditerranée. Aujourd’hui espèce protégée, elle se développe sous forme d’herbiers et constitue un écosystème marin majeur abritant une biodiversité importante. Elle est également source d’oxygène et représente un piège pour le carbone.
Il n’existe actuellement aucune méthode éprouvée permettant une telle transplantation.
Aussi, une opération de recherche scientifique a été menée pour optimiser le déplacement de la posidonie. Adapté à partir d’une dessoucheuse d’arbre, le prélèvement s’est fait via un outil de découpe. Déposée ensuite dans 637 paniers métalliques recouverts de toile en fibres de coco biodégradable, la posidonie a ainsi pu être déplacée et réimplantée.
Pierre Descamp, gérant de la société Andromède Océanologie, intervient depuis plus de deux ans dans le projet. Il précise : « Réimplanter la posidonie dans la réserve a été assez simple : nous avons creusé dans le sédiment plusieurs trous de la largeur de nos prélèvements et une fois la plante installée,
avons comblé les interstices. Pour conserver sa structure caractéristique en herbier, les paniers ont été serrés au maximum ».
A Fontvieille, la réimplantation s’est déroulée différemment. Des jardinières ont été installées par 14m de profondeur pour accueillir les paniers. Ces derniers ont été calés avec du sédiment afin que la plante puisse y vivre et se développer.
Un suivi scientifique des transplantations sera réalisé pendant dix ans. Il permettra d’étudier la dynamique de l’herbier et de vérifier si la greffe prend.
Marie-Pierre Gramaglia, Conseiller de Gouvernement-Ministre de l’Equipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme, précise : « Après le déplacement de 147 grandes nacres, depuis la zone de la future extension vers la réserve du Larvotto, la transplantation de 500 m² de posidonies est laseconde opération majeure des travaux environnementaux préparatoires du projet. Le suivi, sur 10 ans, permettra de s’assurer de la réussite du déplacement de cette espèce protégée et emblématique ».
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Pour plus d’informations, le lien vers la vidéo de ce processus innovant de transplantation : http://bit.ly/2qAMLIQ