En propos introductif, le Conseiller Gamerdinger rappelait que le travail dissimulé constituait une rupture : » Tout le monde est perdant : les salariés, les employeurs qui jouent le jeu, les caisses sociales, l’Etat. Le message du Gouvernement est clair et ferme : le travail non-déclaré n’a pas sa place en Principauté « .
Des contrôles ont été opérés sur près de 1.400 personnes au cours de l’été, principalement dans les secteurs du bâtiment et de la restauration. Ces opérations sont menées par l’Inspection du Travail en synergie avec la Direction de la Sureté Publique, dans un climat apaisé. Le dispositif peut être, au besoin, complété par des contrôles menés par la Division de Sécurité Sanitaire et Alimentaire. Un nouvel outil vient par ailleurs simplifier les contrôles menés par l’Etat dans le secteur de la construction : l’édition d’une carte professionnelle du bâtiment.
Dans les faits, toute infraction se solde par une exclusion immédiate du chantier. La procédure est ensuite transmise au Parquet. La sanction – qui est appliquée à l’employeur, jamais au salarié- peut aller jusqu’à 9.000 € d’amende en cas de récidive.
Concluant son intervention, Didier Gamerdinger a rappelé que le salarié non déclaré, sans couverture sociale, ni assurance en cas d’accident du travail, se retrouve dans une précarité extrême. Avant de répondre aux questions de l’assistance, il a signalé : » Le Gouvernement mène une action d’ampleur, significative et méthodique et entend bien poursuivre ses contrôles « .
Pour mémoire, la Principauté compte 56.000 salariés dans le secteur privé pour 35.000 habitants. Une raison de plus pour l’Etat d’être particulièrement attentif à ce que chacun joue le jeu.